Vivendi à l'école

Nous finançons notre mise sous tutelle

Il faut regarder les choses en face, les militants de la liberté ne disposent que de peu de moyens face aux mouvements collectivistes.

Le cas est particulièrement criant en France, cette disproportion provient tout particulièrement de l’accès des associations, ONG collectivistes aux mannes publiques. Eh oui, NOUS sommes les premiers pourvoyeurs de fonds d’ATTAC, du CCFD, de la Confédération Paysanne, etc …   

Mais à côté de cela on oublie trop souvent les entreprises qui financent l’ultra-gauche, celles qui s’en font les complices par engagement, menace ou bêtise. Rien ne les oblige, elles, à agir ainsi, il importe donc de mettre en lumière de tels agissements.  

Vivendi au secours de l'extrême gauche

C’est ainsi qu’en compulsant au hasard une archive de « l’Humanité » en date du 28 décembre 1998, je tombe sur la promotion d’un livre consacré au mouvement de chômeurs de décembre 1997 et écris par une certaine Marie-Agnès Combesque. L’auteur y dénonce en particulier la CFDT pour son incompréhension d’un mouvement « secouant la grisaille néolibérale ». L’ouvrage intitulé « Ca suffit » est publié chez Plon et j’apprends que les éditions Syros, appartenant comme Plon à Vivendi Universal, ont lancé une collection nommée « J’accuse » dirigée par  ladite Marie-Agnès Combesque.  

Le personnage me paraît intéressant et heureusement Internet peut me permettre de la connaître un peu mieux, rien d’intime heureusement, le sida mental guette toujours …

Marie-Agnès Combesque est donc maître de conférence en journalisme à Paris IV. Elle est employée également par le « Monde Diplomatique » et écrit sur le site Web « le passant ordinaire » dans lequel on retrouve également les signatures du gratin de l’ultra-gauche mondaine : de José Bové, au sous-commandant Marcos, en passant par  le non-regretté Pierre Bourdieu, sans oublier la tête pensante des Brigades Rouges, Toni Negri.  

Conditionnement dès le plus jeune âge

C’est dire que Plon sait bien s’entourer, et l’éducation nationale aussi d’ailleurs car des élèves de CM1 et de CM2 d’une école primaire de Marmande ont pu bénéficier de sa fabuleuse doctrine dans le cadre du forum des droits de l’enfant du 16 avril 1999.  Les élèves de seconde 7 du lycée Val de Garonne de Marmande résument cette intervention en quelques lignes anodines : Marie-Agnès Combesque y a présenté ses nouvelles intitulées « Entre guerre et misère » et a mené une discussion avec les petits qui ont pu lire son livre leur permettant de découvrir l’univers d’exploitation des enfants. Des enfants travaillent dans le Tiers-Monde plus de 12 heures par jour pour un salaire de misère, « c’est de l’exploitation ! ».  

Le constat mérite d’être fait mais les causes de cette situation vont être plaquées dans les esprits à l’âge où ils sont les plus vulnérables : ne serait-ce pas là la conséquence du néolibéralisme, du capitalisme ?

Les causes réelles nous les connaissons : développement autocentré, parasitisme de la classe politique, protectionnisme des pays développés. Le socialisme aime les enfants miséreux, il les génère et s’en nourrit … A son tour Vivendi Universal, par collection interposée, aime Marie-Agnès Combesque au moins il la nourrit pour empoisonner le cerveau de nos enfants.  

Vous me direz Jean-Marie Messier a eu le courage de vouloir enterrer l’exception culturelle, le cul entre deux chaises, il sait revenir en arrière quand il le faut. Ces gens ne nous précèdent pas, le cas échéant ils nous suivront.

Xavier PREGENTIL, le 3 mai 1999