Le bonheur cubain

J'espère que cette prochaine fois sera pour bientôt. Les premières pages du Paris Match de cette semaine donnent quelques "bonnes adresses" de ceux qui sont aux choix des cloportes ou plutôt des "collabos" de Castro. Je pense bien évidemment à ceux qui gagnent des fortunes en faisant, souvent sous des dehors apolitiques, l'apologie de Cuba en tant que destination de rêve, avec toutes ces "mulatas" prostituées à la gloire du "bavard sanglant de La Havane" (dixit Jean-François Revel).

J'en profite pour vous faire part de la réponse à donner à ceux qui croient les cubains "heureux", "pauvres mais ne manquant de rien", à ceux qui sont allés à Cuba et qui n'ont rien vu :

Le bonheur cubain, c'est 50 Francs par mois de revenu moyen, c'est un Comité de La Défense de la Révolution dans chaque pâté de maison chargé de fliquer les habitants d'inscrire leurs allers et venues, s'ils ont reçu des visites, et de qui, de les dénoncer s'ils ont proféré des paroles "contre-révolutionnaires".

Et surtout, pour ceux qui sont allés à Cuba et qui n'ont rien vu, demandez leur ce que bouffent les Cubains :
La réponse est une excellente diète qui rappelle les temps héroïques de l'URSS, avec un rationnement durant depuis 40 ans. L'État "offre" à des prix subventionnés 3 kilos de riz, 2 kilos de haricots noirs par mois, 1 litre d'huile frelatée tous les six mois et 300 grammes de viande par an, sans oublier le hachis gras de viande-soja bien nommé "picadillo de soya", la "pasta de vaca"(pâte à la viande) une sorte de vache qui rie à pleurer tellement elle pique et point final. Pour le reste, nos Cubains bienheureux doivent avoir recours au marché noir car les prix officiels, ceux des aliments vendus par les quelques paysans sur les marchés libres et les militaires qui ont recueillis une énorme partie de l'agriculture ( les agriculteurs ont pratiquement disparu), sont hors de prix. J'allais oublier que l'État généreux "offre" du lait rationné jusqu'à l'âge de 7 ans.

Et ces bienheureux recourant au marché noir risquent, comme ce fut le cas d'un pauvre homme la semaine dernière d'être condamnés à 2 années de salaire moyen d'amende (5000 pesos ou 1200 Francs) pour avoir acheté de la viande de bœuf. Plus amusant encore, à Cuba, il vaut mieux tuer un homme (10 ans de prison) qu'une vache ou un bœuf (20 ans)!

Revenant sur les 4 pages de Paris Match, je propose qu'à la chute de cadeau nous nous cotisions pour offrir un aller simple à Cuba à messieurs Wolinski, Savari, Pierre Richard (l'acteur), Pierre Kalfon et quelques autres . Quelques années à couper de la cane à sucre sous 40 degrés, à passer leurs soirées dans le noir et à effectuer des tours de garde dans l'attente du débarquement américain ne leur ferait pas de mal !

Laurent MULLER, le 25/01/2000

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