Facho et trotsko dans un bateau 


Il ne faut pas, non il ne faut pas se commettre avec les gens du Front National, il ne faut pas sympathiser, il ne faut pas leur serrer la main, il ne faut surtout pas leur donner de conseils si ce n'est celui d'arrêter d'être des fachos.

Trostko voyait des fachos partout ...

Au-delà du mal facho absolu, il faut se défier des alliés proto-fascistes : le CNI, les nationalistes et les libéraux à la Madelin, ancien des groupuscules fascistes. C'était là ce que déclaraient en 1989 des tracts de Ras l'Front, un groupe d'action anti-fasciste lancé dans le milieu universitaire par l'ancien trotskiste Cambadélis passé un moment aux plus hautes fonctions de l'UNEF-ID, le syndicat gérant la MNEF, devenu depuis la Mutuelle des Etudiants (des fois que cela passe mieux par l'effet de virginité d'un changement de dénomination).

L'affairisme était déjà de l'époque, mais au moins les crânes rasés des redskins de Ras l'Front présentaient le visage souriant (sic) de l'incorruptibilité des purs.

10 ans après, "le Monde" du 4/12/1999, nous apprend que le casseur de facho en chef, Cambadélis soi-même; à titre annexe numéro 2 du PS, n'appliquait pas ce qu'il prêchait.

... toujours prêts à écouter ses bons conseils contre espèces sonnantes et trébuchantes

 A qui se fier de nos jours, Cambadélis avait un super copain cadre au FN, Yves Laisné. Un vrai trésor ambulant ce Laisné puisqu'il a offert à ce bon Jean-Christophe (Cambadélis) pas moins de 442 000 francs pour quelques  conseils oraux. Laisné le reconnaît d'ailleurs : "Il s'agissait d'un travail immatériel, mais une bonne idée peut parfois valoir l'équivalent de trois ans de salaire."

C'est que des bons conseils il en a donné car figurez-vous qu'Yves Laisné était président de l'Association des foyers et résidences hôtelières privées spécialisée notamment dans la gestion de foyers pour travailleurs immigrés. J'ai bien dit de travailleurs immigrés, Laisné étant facho et Cambadélis anti-raciste, un simple conseil consistant à éviter de servir des alcools à la cantine, de frapper à coups de gourdin ceux qui dorment encore à 8h00 valait bien ces 442 000 francs.

 

 J'attends d'ailleurs toujours mes 100 000 pour avoir conseillé Laisné d'appeler ses résidents Monsieur plutôt que bi.. ou sale ra…. Enfin pour savoir cela on a bien besoin d'un stage d'humanisme à Ras l'Front et d'un stage annexe de tartufferie chez Cambadélis qui nous apprendra à suivre les paroles et non les actes.

 

 

Xavier COLLET, le 18 janvier 2000