Citations
Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution. Salvador ALLENDE L’économie socialiste ne garantit ni la démocratie ni la liberté individuelle. J’ai eu l’idée naïve qu’en l’absence de classe capitaliste, il n’y aurait aucun intérêt à l’exploitation d’une classe par une autre. Il était devenu évident que cette vision n’était pas vraisemblable. Le défaut le plus grave était la possibilité que le socialisme, en concentrant le contrôle de l’économie dans l’appareil d’Etat, facilitât l’autoritarisme ou même le rendît inévitable. Kenneth ARROW Je conviens sans nulle difficulté que la politique de l'Etat soviétique est conduite par un homme extraordinaire. Staline est un homme de génie. Il est génial par ses dimensions, par sa puissance intérieure d'efficacité comme par la profondeur de ses desseins.
L'humanisme de Staline était profond, lucide, réaliste, et avant tout imprégné de véritable bonté, au sens plein de ce mot.
|
Je
conviens sans nulle difficulté que la politique de l'Etat soviétique est
conduite par un homme extraordinaire. Staline est un homme de génie. Il
est génial par ses dimensions, par sa puissance intérieure d'efficacité
comme par la profondeur de ses desseins. - Léon Blum
|
Le marxisme ne peut fabriquer que des esclaves.
Albert CAMUS
Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon.
CARRIER, organisateur du populicide vendéen
Le multipartisme est une multicochonnerie.
Fidel CASTRO
Et Staline pour nous est présent pour demain
Et Staline dissipe aujourd'hui le malheur.
La confiance est le fruit de son cerveau d'amour.
La grappe raisonnable tant elle est parfaite.
Paul ELUARD (1950)
La
faiblesse des démocraties dans les sociétés post-communistes ne vient pas de
ce qui s'est passé avant leur entrée dans le communisme. Le fait fondamental
a été la suppression de l'économie de marché, suppression qui détruit les rapports
entre les hommes. Le communisme était fondé sur la passivité de la société.
Il arrive à l'humanité de s'engager dans des voies sans issues: le communisme
était l'une d'elles
Bronislaw
GEREMEK "Colloque l'expérience de la liberté" (Mexico 27/08/90-01/09/90)
C'est
commettre une erreur sur la nature des partis communistes que de les considérer
comme des partis semblables aux autres. Aux voix que l'électoralisme permet
d'engranger, les communistes préfèrent l'influence que leur gagne le noyautage
des administrations. Ils appellent de leurs vœux une politique d'étatisation,
de nationalisation et de dirigisme qui les met à même de s'introduire dans la
bureaucratie nouvelle.
René GILLOUIN
Il y a plus de choses qui nous lient au communisme que des choses qui nous en séparent dit-il un jour à Hermann Rauschning. Il y a par-dessus tout le sentiment révolutionnaire. J’en ai toujours tenu compte et j’ai donné des ordre pour que les anciens communistes soient admis au Parti aussitôt. Le social-démocrate et le syndicaliste petit-bourgeois ne seront jamais nationaux-socialistes, mais le communiste le sera toujours. -
Adolf HITLER
Pas
de révolution sans bain de sang. Nous ne faisons pas la guerre contre les personnes
en particulier, nous exterminons la bourgeoisie comme classe. Ne cherchez pas
ce que l'accusé a fait contre l'autorité soviétique. La première question que
vous devez lui poser, c'est à quelle classe il appartient, quelles sont ses
origines, son éducation, sa profession".
La
liberté de critique est la liberté de l'opportunisme, c'est la liberté de
transformer le parti en un parti démocratique réformiste, la liberté de faire
pénétrer dans le socialisme les idées bourgeoises et les éléments bourgeois.
La fameuse liberté de critique signifie éclectisme et absence de principes.
En détruisant l'économie paysanne attardée, la famine nous rapproche objectivement de notre but final, le socialisme.
Le peuple n'a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise.
LENINE, Que faire ?
Nous devons tuer tous ces éléments réactionnaires qui méritent d'être tués.
Chaque communiste doit assimiler cette vérité: le pouvoir est au bout du fusil.
MAO Zedong
Le bilan global de ces soixante et un ans est positif. Le goulag ? A supposer qu'il existe...
Le soviétisme a supprimé l'exploitation de l'homme par l'homme, a résolu des problèmes contre la faim, l'analphabétisation et le sous-développement.
Georges MARCHAIS
Observons le Juif de tous les jours, le Juif ordinaire et non celui du sabbat. Ne cherchons point le mystère du Juif dans sa religion, mais le mystère de sa religion dans le Juif réel. Quelle est donc la base mondaine du judaïsme ? C'est le besoin pratique, l'égoïsme. Quel est le culte mondain du Juif ? C'est le trafic. Quelle est la divinité mondaine du Juif ? C'est l'argent.
Cette ordure de correspondant berlinois [...] est un youpin du nom de Meier...
Cette demoiselle [...] est la créature la plus laide [...], une affreuse tête de juive.
Il y a ici [à Ramsgate] beaucoup de juifs et de puces.
Ce négro-juif de Lassalle [...] ses cheveux le prouvent, il descend de nègres...
Avant tout, nous constatons que les droits dits de l’homme, les droits de l’homme par opposition aux droits du citoyen, ne sont rien d’autre que les droits du membre de la société bourgeoise, c’est-à-dire de l’homme égoïste, de l’homme séparé de l’homme et de la collectivité.
Il n'y a qu'une façon de tuer le capitalisme: des impôts, des impôts et toujours des impôts.
Toute classe qui aspire à la domination doit conquérir d'abord le pouvoir politique pour représenter à son tour son intérêt propre comme étant l'intérêt général.
Karl MARX
Marx [...] notre maitre immortel à tous.
Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte.
Benito MUSSOLINI
Les socialistes doivent inculquer le principe que quiconque offense l'Etat mérite d'être pendu à la lanterne la plus proche, sans autre forme de procès.
Karl PEARSON, théoricien socialiste, 1887
Vous le savez, traiter quelqu'un de menteur est une accusation rude, et la personne concernée réagit en général avec vivacité quand sa franchise est ainsi mise en question. Mais qualifier un communiste de menteur est quelque chose de relativement frustrant. Pouvez-vous insulter un porc en le traitant de porc ? Les communistes ne sont pas tenus par nos règles morales. Ils disent que tout crime, y compris le mensonge, est moral s'il permet de faire avancer la cause du socialisme. C'est Karl Marx tel qu'interprété par Lénine.
|
A
la question: "Les ouvriers peuvent-ils gouverner l'État ?", Lénine
répondit un jour: "Tous les gens pratiques savent que ce sont des fables."
Il affirme respecter la volonté des masses et la démocratie, mais dissout par
un coup de force l'Assemblée constituante, en janvier 1918, parce que les masses
n'y ont élu qu'un quart de députés bolcheviques.
Tout
gouvernement révolutionnaire exerce la tyrannie en se prétendant dépositaire
d'une volonté générale qui, si elle pouvait se manifester, le renverserait,
et qui le fait, d'ailleurs, dès qu'elle le peut.
Les
révolutionnaires sont toujours contre l'État jusqu'à ce qu'ils s'en soient emparés,
puis pour l'État total après leur conquête du pouvoir. S'ils échouent dans cette
conquête, ce qui fut le cas, ils se réfugient souvent dans le terrorisme, qui
procède de la logique jacobino-bolchevique: une minorité se conçoit et se sacre
majorité par l'imagination, et entend imposer par la violence ses vues à la
vrai majorité. Comme celle-ci n'en veut nullement, la majorité imaginaire croit
alors devoir agir par la terreur sur la majorité réelle. La seule différence
est que les communistes agissent contre la démocratie du dedans de l'appareil
d'État, et les terroristes en dehors de lui. Mais les uns et les autres sont
des totalitaires parce que des révolutionnaires (cf. dictature).
L'utopie n'est astreinte à aucune obligation de résultats. Sa seule fonction est de permettre à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de ce qui n'existe pas.
Jean-François
REVEL
Vous avez dans les lois, tout ce qu'il faut pour exterminer légalement nos ennemis.
Maximilien ROBESPIERRE
Ce qui constitue une république, c'est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé.
SAINT JUST
Nous ne souhaitons pas nier que le 19 juillet (1936) ait apporté une explosions de passions et de violences, mais c'est là un phénomène naturel dans le cadre du transfert de pouvoir des mains d'une élite de privilégiés au peuple. Il est possible que notre victoire ait pour conséquence la mort violente de quatre ou cinq mille Catalans répertoriés de droite ou liés à la réaction politique et ecclésiastique. Mais une telle effusion de sang n'est rien d'autre que l'inévitable conséquence de la Révolution, laquelle en dépit de toutes les barrières se répandra comme un flot indompté en dévastant tout sur son passage jusqu'à ce qu'elle perde progressivement son impulsion.
Diego Abad de Santillan, cité par Burnett Bolloten in The Spanish Civil War (1991)
Tout anti-communiste est un chien !
La première chose que vous avez à faire, c'est de supprimer la presse contre-révolutionnaire.
Jean-Paul SARTRE
La
pauvreté et les souffrances ne sont pas les conséquences
de la libéralisation mais l'héritage de la gestion communiste
qui a ruiné l'économie, endetté la nation, détruit l'esprit d'entreprise. L'absurdité
des accusations portées contre la libéralisation
se nourrit d'une comparaison entre le Libéralisme réel et un socialisme
idéal. L'ouverture au marché ne va-t-elle pas conduire au déferlement
des inégalités ? Comme si les régimes
antérieurs avaient été véritablement démocratiques, socialistes
et justes. En réalité, ils n'étaient pas démocratiques mais
policiers, cela chacun le sait, et ils étaient profondément
injustes, ce qui se dit moins. L'une des injustices
les plus choquantes était l'accès inégal
aux soins médicaux, aux médicaments, aux hôpitaux. Combien
de Polonais ont vu mourir un enfant, un proche parent, faute de soins
élémentaires et de médicaments simples, ceux-ci étant réservés aux
dignitaires du Parti dans des hôpitaux spéciaux gardés comme
des bases militaires ? Une infranchissable frontière a toujours séparé
dans le monde socialiste la nomenklatura et le peuple.
Pourtant,
si misérable fut-il, le Welfare State polonais donnait à la plus grande
partie de la population un emploi et une apparence de sécurité.
Mais c'est parce qu'il les enfermait dans la misère:
un "travailleur" polonais percevait moins
de l'État employeur qu'un chômeur occidental ne
reçoit de l'État garant de la protection sociale.
Même les acquis les mieux reconnus du socialisme n'existent pas, les locaux
scolaires sont si insuffisants que les enfants fréquentaient l'école quatre
heures par jour, à tour de rôle. Après 70 ans de socialisme.
Guy SORMAN
Bon à savoir :
Le PCUS aurait versé $500 millions aux partis communistes d'autres pays, de 1950 à 1991, selon des documents cités par la télévision de Moscou. Le Parti communiste italien a été le mieux traité avec une soixantaine de millions, le PCF a reçu 33 millions et le minuscule parti communiste américain aurait bénéficié de plus de 40 millions.
Dans un pays ou l'Etat est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L'ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, est remplacé par un nouveau: qui n'obéit pas ne mange pas.
L'Etat ouvrier se considère en droit d'envoyer tout travailleur là où son travail est nécessaire. Et pas un socialiste sérieux ne viendra dénier au gouvernement le droit de mettre la main sur le travailleur qui refusera d'exécuter la tâche qu'on lui a dévolue.
C'est la guillotine, cette remarquable invention de la grande révolution française, qui a pour avantage reconnu celui de raccourcir un homme d'une tête, qui sera prête pour nos ennemis.
L'histoire n'a trouvé jusqu'ici d'autres moyens de faire avancer l'humanité qu'en opposant toujours la violence conservatrice des classes condamnées à la violence révolutionnaire de la classe progressiste.
La calomnie ne peut être une force que si elle correspond à un besoin historique.
La meilleure place, pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c'est le camp de concentration.
Léon TROTSKI
(1937)
La loi n'est pas faite pour protéger l'individu contre l'Etat, mais pour protéger l'Etat contre l'individu.
VYCHINSKI, maréchal et ministre soviétique
Des quelques cent millions d'hommes que compte la population de la Russie soviétique, il nous faut en gagner quatre-ving-dix à notre cause. Nous n'avons pas à parler avec les autres, nous devons les exterminer.
ZINOVIEV (17 septembre 1918)