Le réchauffement climatique
I. La thèse du GIEC sur le réchauffement anthropique
Le GIEC (Groupement International d'Experts sur le Climat) a été constitué pour alerter les populations sur le phénomène du réchauffement climatique et ses conséquences catastrophiques. Il entend faire la démonstration de l'existence de ce réchauffement à partir de données relatives aux températures sur les 1000 dernières années dans l'hémisphère nord. Ces données montreaient que la dernière décennie a été la plus chaude du millénaire et que cette tendance s'accélèrerait. La courbe de Michael Mann, dite courbe en crosse de hockey montre que les écarts de température par rapport à la moyenne évoluraient de façon exponentielle. Cette évolution s'expliquerait par l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère, plus précisément la troposphère, déclenchant un effet de serre. L'utilisation des énergies fossibles (pétrole, gaz, charbon) et donc l'activité industrielle de l'homme est directement visée, c'est pour cela que l'on parle d'un réchauffement anthropique ("anthropos" signe homme en grec, donc réchauffement anthropique veut dire réchauffement climatique causé par l'homme). Les désastres imputés à l'activité humaine ont fait l'objet de multiples films et documentaire comme "Une vérité qui dérange" d'Al Gore. Les conséquences potentielles du réchauffement y sont révélées et parmi elles l'augmentation du niveau des mers submergeant des îles habitées, la disparition d'espèces animales, la diffusion de maladies tropicales, la mise en danger des réserves en eau potable, ... Pour cette participation à une prise de conscience planétaire, le GIEC recevra le prix Nobel de la paix 2007 en même temps qu'Al Gore, ancien vice-président des États-Unis pour son film-choc illustrant la thèse du GIEC : " Une vérité qui dérange ".
Les inquiétudes relatives au réchauffement anthropique vont donner l'opportunité aux gouvernements de se mobiliser autour de solutions destinées à limiter ce qui est désigné comme la cause principale de cette catastrophe annoncée, à savoir l'effet de serre. Ainsi un protocole sur le réchauffement global fut rédigé à Kyoto en décembre 1997. Son objet est de réglementer les émissions de gaz à effet de serre. Des quotas échangeables d'émission de dixoyde de carbone sont donc fixés. Mais tous les pays de la planète ne vont pas ratifier dès 1997 le protocole de Kyoto en arguant de son coût pour leur économie : perte d'emplois dans les secteurs industriels, énergie plus chère, croissance économique plus faible. La conférence de Copenhague en décembre 2009 a pour objectif de revoir les objectifs définis par le protocole pour les 192 pays membres, elle ne parviendra cependant pas à définir des objectifs précis de réduction des émissions de gaz carbonique.
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II. Les thèses du GIEC en question
Le GIEC prétend représenter l'ensemble de la communauté scientifique, pourtant dès le 21 mai 2008, 31072 scientifiques américains signent pour mettre en cause les conclusions du GIEC.
A. Le scandale du Climategate
Des mails échangés entre scientifiques du GIEC mettent en évidence la volonté d'orienter le sens des recherches et des conclusions. Le comité pour la science et la technologie du parlement britannique a d'ailleurs ouvert une enquête sur ce qu'il est convenu d'appeler le Climategate, même si les conclusions qui en découlent n'incriminent pas le GIEC, le doute est largement permis.
1. La fonte des glaces dans l'Himalaya
Le GIEC a prévu la fonte des glaces de l'Himalaya avant 2035.
Il sera dit dans la presse française que les chiffres ont
été inversés et qu'il fallait lire 2350. On apprendra en fait que cette prévision
du GIEC provenait en réalité des écologistes du WWF (World
Wildlife Fund), ce qui met fortement en doute le sérieux des informations scientifiques
du GIEC.
Dans le Daily Mail du 24 janvier 2010, le docteur Murari Lal, coordinateur de
la division Asie du GIEC, avouera que cet élément avait pour but de mettre la
pression sur la question du réchauffement climatique en incitant à des mesures
concrètes. Le ministre de l'environnement indien avait mis les pieds dans le
plat pour mettre en évidence la supercherie.
En fait il existe bien des glaciers qui fondent, comme ceux des Alpes ou du Groenland, mais ceux de Nouvelle Zélande ou de la côte Scandinave ne sont absolument pas touchés. Quant à l'Antarctique, la glace y fond à l'ouest mais gagne à l'est.
2. D'autres prévisions sujettes à caution
Les glaces du pôle nord elles ne fondent pas autant qu'on a bien voulu le dire, et même l'étendue des glaces en mai 2009 était supérieure à toutes les mesures jamais prises par satellite.
La montée du niveau des mers existe mais est peu perceptible, mesurée à 3 mm par an depuis 1994 par les satellites Topex et Jason.
3. Les données du GIEC sont erronées
On est revenu aussi sur la courbe de Michael Mann et les données, une fois corrigées par un autre climatologue du nom de McIntyres, font disparaître l'effet exponentiel du réchauffement. Les températures moyennes semblent même avoir été plus chaudes au treizième siècle que maintenant. Pire, l'accroissement du dioxyde de carbone est régulier mais sans aucun corrélation avec l'évolution des températures ainsi que le révèlent des études paléoclimatiques. En fait l'effet de serre est un phénomène naturel dû à 95 % à la vapeur d'eau alors que le dioxyde de carbone ne représente que 3,62 % de l'effet de serre et que l'homme n'est à l'origine que d'une proportion insignifiante de cette émission. Selon Timmermann et Thunell dans leur rapport "Southern Hemisphere and deep-sea warning led deglacial atmospheric CO2", le décalage entre les hausses de température et les hausses de CO2 atmosphérique se retrouve lors de tous les interglaciaires du Quaternaire, avec habituellement six à huit siècles de " retard " pour le diabolique gaz carbonique. La hausse du dioxyde de carbone n'est donc pas une cause de réchauffement climatique, mais une conséquence. |
Enfin la troposphère où l'effet de serre aurait lieu se situe à 10 km du sol, des élévations de températures devraient donc y être décelables mais ne sont pas confirmées par les mesures des ballons-sonde.
" Une vérité qui dérange " ne passe pas dans les écoles anglaises par décision de justice. En effet 9 mensonges y sont largement exploités.
B. Peut-on encore parler de réchauffement climatique ?
Il n'est pas certain que les températures soient en phase de réchauffement, le docteur Mojib Latif du GIEC affirmera en septembre 2009 au congrès mondial sur le climat à Genève : " il peut très bien arriver que nous entrions dans les 10 ou même les 20 prochaines années dans une période de refroidissement par rapport aux températures actuelles … "
Ce que l'on sait pour l'instant selon des données du GIEC datant de 2007, c'est que la température globale a augmenté de 0,74 degré centigrade entre 1906 et 2005. D'autres données révèlent que la mer de Norvège et ses alentours se sont réchauffés en moyenne de 1 degré en hiver et de 2 degrés en été lors de la période 1954-2003, que l'Alaska et le détroit de Béring se réchauffent également, alors qu'au contraire la Sibérie orientale se refroidit.
Mais en attendant, au nom du principe de précaution sur une catastrophe annoncée, des instances internationales mettent en place une " gouvernance mondiale environnementale " et c'est bien au sujet de cette gouvernance qu'un groupement d'experts devrait se prononcer car ses effets seront eux proprement catastrophiques pour le développement mondial et pour le respect des libertés individuelles.
III. Le principe de précaution
A. L'origine du concept
L'ouvrage "Le Principe Responsabilité" écrit par le philosophe Hans Jonas en 1979 est à la base du principe de précaution. Jonas considère que les nouvelles technologies sont porteuses de risques pour les générations à venir, il en déduit une "responsabilité collective" des générations actuelles vis-à-vis des générations futures, ce qui signifie donc que les générations futures ont des droits sur nous et que l'État doit intervenir pour faire respecter les droits de ces générations qui n'existent pas encore et donc qui ne peuvent défendre eux-mêmes ces droits. Hans Jonas se fait ainsi précurseur de mouvements écologistes radicaux pour lesquels la technologie n'est pas porteuse d'opportunités mais seulement de risques.
Cetten vision est critiquable évidemment puisque les technologies permettent aussi d'améliorer les conditions des générations à venir, qu'il s'agisse de technologies propres permettant de générer des énergies non polluantes ou encore des NTIC porteuse d'améliorations dans la vie de tous les jours. Pour autant il est logique de tenter de percevoir des risques potentiels et de constater que ces risques êtres subis de plein fouet par les générations futures. De telles considérations dépassent largement le champ des technologie et le rapport Brundtland (du nom d'une ancienne première ministre norvégienne) énonce bien comme principe du développement durable s'énonce ainsi : "un développement qui ne permettra aux générations futures de trouver un environnement aussi propre que celui que les générations anciennes nous ont laissé."
B. La loi Barnier
Le principe de précaution rentre dans le droit français en 1995 avec la loi Barnier sur l'environnement. Le principe de précaution y est défini ainsi : "principe selon lequel l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, ne doit pas empêcher l'adoption de mesures proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement, à un coût économique acceptable". L'application de ce principe au débat sur le réchauffement climatique pose que le simple risque de réchauffement avec ses conséquences implique une action des gouvernements. Mais qu'est ce qu'un coût économique acceptable et que sont des mesures proportionnées ?
"Les générations futures se demanderont avec une stupéfaction amusée pourquoi, au début du 21ème siècle, le monde développé s'est plongé dans une panique hystérique à propos d'une augmentation globale moyenne de température de quelques dixièmes de degré, et, sur la base d'exagérations grossières, de projections informatiques hautement incertaines, combinées en déductions improbables, il s'est trouvé en face d'un recul de l'âge industriel". Professeur Richard Lindzen, Massachussetts Institute of Technology |
Réflexion : En quoi la déclaration de Richard Lindzen s'inscrit-elle dans le principe de précaution ?
Sources : Marcel Leroux