La loi des cités

Si Durkheim insiste sur la relativité du crime en démontrant que ce qui est conçu comme conforme dans une société peut être déviance dans une autre, alors il faut bien constater que la " sous-culture des cités " est une culture à part entière dont les valeurs et les normes ne sont pas ceux de la société française.
Cependant la plupart des sociologues français, dans la lignée de Robert K Merton, considèrent que les valeurs des cités ne sont pas différentes de celle des français de souche, et même que les habitants de ces quartiers, souvent issus de cultures étrangères, se seraient surintégrés à une civilisation de la consommation en adaptant son matérialisme. Une telle analyse conduit à poser toute société capitaliste en tant que superfacteur de délinquance.
Pourtant la réussite sociale quelles qu'en soient ses formes est bien une valeur partagée universellement, elle ne signifie donc pas une intégration des valeurs de la société française surtout dans la mesure où seuls ses signes sont valorisés. On peut seulement concéder que notre société influe sur la constitution d'une sous-culture des quartiers devenue contre-culture mais uniquement par son incapacité à y imposer ses normes et par la remise en question de ses valeurs.

Sortir de la cité

" Je ne veux pas que mes enfants grandissent ici, je n'ai pas envie qu'ils deviennent comme eux ! "
C'est sur le ton de la discussion avec une amie d'origine marocaine que j'ai pu mieux comprendre le désarroi de certaines mères de familles habitant des zones de non-droit.

Elle n'aime pas cette expression, au contraire dans la cité où elle vivait il y en avait des règles, et peut-être même plus qu'ailleurs. Mais ces règles ne sont pas celles de la société française bien que cette même société, par lâcheté se soit fait la complice des lois de la cité.

 

Si elle craignait que ses fils soient tentés par la délinquance ce n'est pas tant qu'elle considérait cette évolution comme une fatalité mais comme un choix logique faute de capacité de réaction des institutions judiciaires et scolaires.

Elle n'avait pas tort : la délinquance est un choix rationnel si même la sanction pénale - au cas douteux où elle serait appliquée dans toute la rigueur des lois - n'est pas intégrée comme un coût dissuasif, alors que les avantages liés aux activités transgressives sont énormes aussi bien sur le plan matériel que moral. Par contre l'intégration des normes de la société française ne participe pas de ce calcul rationnel puisque son coût est très lourd en terme de prestige social, d'ostracisme, d'efforts scolaires pour des avantages aléatoires en terme de promotion sociale.

 

Clairement, lorsque l'on reste dans la cité l'obtention d'un bac+5 est loin d'être le sésame de la réussite. On pourra créer toutes les HALDE, lancer toutes les campagnes contre le racisme et la discrimination que l'on y changerait rien, ce qu'il faut changer ce sont les valeurs qui s'y imposent.

 

Mais de quelles valeurs parle-t-on ?

 

Les cités de la peur

 

Lorsqu'à Vitry sur Seine, cité Balzac, une jeune fille fut brûlée vive dans un local à poubelle, la victime pour ceux qui osent s'exprimer dans la cité ce fut son assassin. En témoignent les applaudissements pour " Nono ", le petit nom affectueux donné au meurtrier, lors de la reconstitution du crime, mais aussi les réactions de fureur qui ont accompagné la peine prononcée par la justice, peine pourtant conforme à ce que prévoit le code pénal pour de tels faits.

 

Un communiqué de l'AFP reprenait quelques témoignages représentatifs : "Les jeunes sont dégoûtés, 25 ans c'est trop. Moi à son âge j'aurais pu faire la même chose pour faire flipper une meuf. La vérité c'est qu'il n'a pas fait exprès".

" Nono est un des types les plus gentils du quartier. Et s'il a été condamné, c'est à cause des ni putes ni soumises et de toutes les petites suceuses du quartier qui ont parlé à la place de Sohane".

Les journalistes ont essayé aussi de recueillir le témoignage d'une mère de famille : " On est dans une zone où l'on a pas le droit de parler parce qu'il y a trop de menaces. Il faut que je parte d'ici, ça fait 25 ans et je n'en peux plus".

 

Mais l'affaire ne s'arrête pas là, les caïds de la cité vont même condamner la victime en détruisant la plaque " morte brûlée vive " posée à sa mémoire devant l'immeuble où elle vivait.

Le maire communiste de la ville parla ensuite d'une plaque ravivant les tensions pour céder à la loi de la cité en refusant de la remettre, il lui faudra 3 ans pour finir par céder.

 

L'ordre social dans les cités

 

Cette solidarité vis-à-vis de tels crimes doit bien se fonder sur un ordre social donné. Et effectivement les zones dites de non-droit ne sont pas des zones dans lesquelles l'ordre a été aboli, il y existe une sous-culture faite de normes non écrites dont la transgression conduit à l'ostracisme voire à la mort à l'instar des sociétés tribales.

Tous les ingrédients de ce type de société s'y trouvent d'ailleurs se développant sur les faiblesses d'une France qui a renoncé à ses valeurs de civilisation.

Les quartiers sont ainsi abandonnés à des bandes de types mafieux qui en contrôlent l'économie basée sur des activités délinquantes très lucratives atteignant les biens, les personnes ; le trafic de drogue y prospère de sa prohibition.

 

À l'intérieur des bandes, le chef est celui dont la réputation de bon combattant est intacte, ses démêlés judiciaires le grandissent surtout s'il a été emprisonné, il s'ouvre alors un réseau relationnel dans la criminalité. Il fait aussi sa propre publicité : il étale son opulence, rend des services tout en cherchant à se faire craindre par des actes transgressifs cruels.

Dans la logique du maître et de l'esclave celui qui domine est capable de mettre sa vie en jeu. Une escalade de défis va donc pousser à son maximum le niveau de violence vers l'utilisation d'armes de guerre, le recours au meurtre.

 

L'expression " respect " y est d'ailleurs très connotée et n'a pas le sens que nous lui donnons communément. On y respecte que ceux qui se situent dans la hiérarchie supérieure, on y vénère des légendes transgressives (le Tony Montana de Scarface pour son ultra-violence, Malcolm X voire Ben Laden).

L'exemplarité du caïd détermine une éducation déviante par les groupes de jeunes face au désarroi ou quelquefois à la complicité des familles.

Les comportements à adopter face au reste de la société sont appris, la justification des attitudes criminelles est toujours la même, les techniques de prédation sont inculquées et organisées de façon rationnelle.

 

Une contre-culture inquiétante

 

La loi de la cité n'accorde pas de " respect " pour ceux qui se situent en dessous : les bouffons dont la vie n'a pas vraiment d'importance, et qui sont utilisés comme souffre-douleur. Entrent dans cette catégorie aussi bien ceux qui se sont déconsidérés par un acte de faiblesse, une incapacité ou une absence de volonté de se défendre ou de répondre à un affront, que ceux qui réussissent dans le domaine scolaire, mais là on pourrait presque parler de déviance à l'intérieur de la contre-culture.

 

Le bouffon et le déviant sont vite repérés par un contrôle social omniprésent. Ainsi tout événement qui touche une personne de la cité est diffusé à l'intérieur de celle-ci et au-delà.

La déviance est d'ailleurs rare car être différent sans chercher à s'assimiler ou violer les règles c'est s'exposer facilement aux châtiments. Or on ne peut échapper aux moqueries, aux tabassages, au racket qu'en quittant la cité car la proximité entre jeunes est forte (dans les transports, la rue, l'école, les cages d'escalier).

 

Si les valeurs de Justice sont fondées sur la reconnaissance de la dignité de chaque être humain, on ne respecte que l'homogénéité dans la contre-culture des cités. Malheur à celui qui est différent et refuse de s'assimiler en reniant ce qui le rend différent c'est-à-dire ennemi. Nous avons donc bien affaire là à une société de type tribal caractérisé par un mode de solidarité mécanique, les comportements qu'elle génère sont donc fondamentalement incompatibles avec ceux qui seraient nécessaires à l'intégration dans la société française.

 

La haine identitaire

 

Dans la logique sociale traditionnelle (ou tribale) la recherche d'identité passe par la désignation d'ennemis, si on ne sait pas bien encore ce que l'on est, on sait qui on hait.

 

Cette haine est quasi ouverte, elle transparaît à travers certains portes paroles qui l'expriment en rap. Par exemple " Temps mort " de Lunatic :

"Allah à Toi seul l'homme doit toute son adoration, les vrais savent,

On a pas oublié, l'or que le pape porte au cou est celui qui nous a été pillé.

Allo c'est B2O encore en chien d'chiennes, les hyènes ressentent la tumeur et moi j'suis d'humeur palestinienne.

Qui veut la paix, prépare la guerre, j'te l'rappelle. ...vote pour emmener les porcs (les blancs) à la morgue,

Eh négro ! C'est l'heure d'manger,

Brûler leur sperme en échantillons, souder leurs chattes

J'suis pas le bienvenue, mais j'suis là,(...), j'suis venu manger et chier là.

Quand j'vois la France les jambes écartées j'l'encule sans huile.

Z'ont dévalisé l'Afrique... J'vais piller la France

Tu m'dis "la France un pays libre" (...) attends-toi à bouffer du calibre.

J'rêve de loger dans la tête d'un flic une balle de G.L.O.C.K. "

 

Ou encore " meurtre légal " de Smala :

"Quand le macro prend le micro, c'est pour niquer la France

Guerre raciale, guerre fatale œil pour œil dent pour dent organisation radicale, par tous les moyens il faut leur niquer leurs mères

Gouers (Français) c'est toi qui perds....

Flippe pour ta femme tes enfants pour ta race...on s'est installé ici c'est vous qu'on va mettre dehors"

 

Dans ces paroles on retrouve une thématique habituelle de la vengeance contre les Blancs en général parce qu'ils auraient pillé l'Afrique, contre les Juifs et Israël au nom de l'antisionisme, de l'antisémitisme, contre la police représentant l'ordre dans la société française. On y trouve aussi un projet celui de tuer les ennemis et de prendre leurs femmes, une volonté génocidaire ainsi qu'une adhésion à un Islam dévoyé à la talibane, présenté comme une religion de l'intifada, du petit djihad.

Le besoin de reconnaissance, de racines, mais aussi l'outil d'un rapport de force est cet Islam là. Rapport de force dans le sens où il fixe de nouvelles règles permettant de rejeter des pratiques de la société englobante. Sont ainsi obtenus des repas sans porc dans les cantines, sont exercées des menaces contre les boucheries-charcuteries vendant du porc, des plages horaires pour des piscines non mixtes, …

Il s'agit moins d'imposer une vision de l'Islam au sein des quartiers que d'estimer le degré de résistance de la culture occidentale. Le port du voile dans les écoles deviendra même un casus belli.

 

Il ne faut cependant pas perdre de vue que la question religieuse en France n'est pas le problème, elle n'est qu'instrumentalisée pour exacerber un rapport de force. La cité est une zone de droit différent, elle aspire à une certaine homogénéité et considère la société extérieure comme hostile et redevable.

 

La normalité délinquante n'est pas une pathologie sociale ...

 

Pourtant, loin de participer au retour à un ordre juste qu'ils définiraient comme "sécuritaire", de nombreux sociologues dans la foulée du groupe CLARIS animé par Laurent Mucchielli, développent une offensive contre une réponse répressive. Ils entendent analyser les comportements délinquants comme une simple pathologie sociale.

Ainsi la littérature sur les banlieues ne considère pas le délinquant comme véritablement maître de ses actes, elle cherche des causes environnementales à la déviance, elle déresponsabilise le crime, donne une légitimité aux transgressions tout en les minimisant. Pire, les productions sur la banlieue glorifient même la violence en lui conférant une dimension révolutionnaire à travers des œuvres comme " Ma 6T va crack-er ".

 

Révolutionnaires ou " innovateur " dans leur façon d'avoir accès aux biens de consommation, les agresseurs deviennent des victimes de la société capitaliste bourgeoise qui les livre à la tentation de l'opulence tout en les empêchant d'y accéder. Depuis le début de la crise des banlieues il y a plus de 30 ans, les populations allogènes qui s'y entassant sont présentées comme déracinées, et donc en recherche de reconnaissance.

Les valeurs de la société capitaliste les pousseraient à une forme de relation amour-haine, une certaine réussite sociale y est aussi valorisée et les signes extérieurs de richesse les plus vulgaires sont réinvestis. Mais si la réussite reste possible elle ne permet pas pour autant la reconnaissance, car elle se cantonnerait à des activités illicites (drogue, casse, trafics) ou stigmatisées (rap, sport), faute d'accès aux qualifications nécessaires à une véritable intégration dans la société. Le reste de la société jeune est considéré comme une nouvelle forme de " classe dangereuse ", parquée en cité, en butte à la pauvreté, au désintérêt des pouvoirs publics, au manque de fonds investis dans les banlieues, au prétendu racisme des patrons qui en enfermant des générations dans le chômage oblige le délinquant à avoir recours à des expédients.

 

J'ai aussi pu voir en lycée des thématiques sur le racisme, l'esclavage et le colonialisme pour lesquelles le Blanc fait figure de seul coupable (on omettra donc certains détails moins manichéens comme les trafics d'esclaves intra-africains). L'exhibition zoologique de Kanaks au Jardin d'Acclimatation du bois de Boulogne en 1931 représente un scandale de l'ignorance de la population française qui sortait alors rarement de ses frontières. Mais en quoi nos contemporains devraient-ils avoir honte de ce qu'ils n'ont pas commis ?

Le stéréotype du blanc riche, raciste, enrichi par l'exploitation de ses semblables mais aussi par le colonialisme est devenu un poncif auquel les populations des cités sont particulièrement sensibles. Le désintérêt assez général pour l'institution scolaire peut expliquer que certains enseignants tentent de se raccrocher à des travaux de réflexion sans grande finesse pouvant susciter un intérêt. Mais c'est alors l'institution elle-même qui vient saper les valeurs sur lesquelles elle devrait être bâtie en donnant des arguments fallacieux à ceux qui la combattent.

 

Face à cette diabolisation du Blanc esclavagiste et pilleur se fonde un ressentiment qui existait déjà et qui justifie le règlement de compte.

C'est parce qu'il est opprimé que le jeune peut devenir un agresseur afin de récupérer ce qui lui est dû. La loi n'est plus la même pour tous, on va admettre pour le " zonard " ce qui ne serait pas admis pour le citoyen lambda, puisque de toute façon le jeune de cité est défavorisé.

 

C'est ainsi qu'à la suite d'attaques de jeunes Juifs, puis de prises à partie de " jeunes blancs parce qu'ils étaient blancs et français " en marge des manifestations lycéennes, une pétition contre les motivations assumées des agresseurs fut signée par des personnalité comme Jacques Julliard, Élie Chouraqui, Ghaleb Bencheikh (théologien musulman), Chahdortt Djavann, Alain Finkielkraut, Pierre-André Taguieff, Bernard Kouchner…

Des personnalités qui durent se retrouver bien seules car le racisme revendiqué des agresseurs des quartiers cité n'est pas considéré de la même façon que celui des skinheads, là encore il ne peut s'agir que des conséquences de la pauvreté.

Ainsi le président de la Ligue des Droits de l'Homme parla simplement d'agressions résultant d'une "haine sociale", parler d'agresseurs racistes "transpirerait le mépris à l'égard de certaines couches sociales". Mieux, pour le président du MRAP "de telles violences sont le prolongement d'autres violences". L'UNEF aussi refuse de voir du racisme dans ces violences mais "le reflet d'un malaise social".

 

La victimisation des délinquants commence par une application différente de la sanction, elle continue par une oreille attentive au chantage à la sécurité.

Message bien reçu par les incendiaires de voitures qui déclarent que c'est leur moyen le plus efficace de se faire entendre. De fait, conformément aux préconisations des sociologues interprétant de telles actes comme ceux de la désespérance sociale plus que d'une stratégie de rapport de force, les plans banlieues seront la seule sanction qui tombera.

 

... Elle est la rançon du renoncement à la Justice

 

De tels remèdes ont pourtant fait la preuve de leur inefficacité lors des émeutes de 2005, ils ne sont interprétés que comme des signes de faiblesse qui en annoncent d'autres.

Ces émeutes n'ont d'ailleurs pas fait changer la politique banlieue, de nouveaux plans ont été mis en place à grand renfort d'argent public, et puis la HALDE a été créée comme une machine de guerre contre les discriminants employeurs ou bailleurs sur lesquels pèse une présomption de racisme.

 

Le message transmis par ces mesures est catastrophique, comme un aveu de culpabilité des institutions face à la société délinquante.

Mais ce renoncement ne peut étonner car c'est la société française toute entière qui a fait la preuve d'une absence de détermination dans l'imposition de ses normes, faute de les voir soutenues par les intellectuels, les artistes, les media, les enseignants, les animateurs sociaux.

 

Pour en sortir, il faudra bien remettre en cause les analyses qui font du délinquant le seul produit de son environnement et de le concevoir enfin comme un individu capable de réaliser des choix en fonction des coûts et des avantages qu'il en attend.

Comme l'énonce le sociologue américain Gary Becker : la délinquance n'est pas une fatalité c'est un choix, une stratégie propre à la réalisation de certains objectifs. Casser la contre-culture des banlieues ne peut se faire par des renoncements successifs à nos valeurs, mais par une intransigeance forte nécessitant une tolérance zéro pour les atteintes aux biens, aux personnes et aux faits de harcèlement. Elle passe aussi par la considération de circonstances aggravantes pour toutes les atteintes réalisées en direction des plus faibles.

 

L'exemplarité des peines doit inverser le sens de la peur, le suivi des victimes doit les inciter à ne pas se taire face aux menaces de leurs agresseurs, les intimidations à l'intérieur même des tribunaux doivent donner lieu à des condamnations lourdes.

La Justice ne sera pas respectée si elle est faible, c'est en devenant forte qu'elle rendra le faible respectable. Alourdir le coût du recours à la délinquance est aussi une façon d'accroître les opportunités liées aux efforts individuels réalisés. Il devient alors rationnel d'entreprendre dans l'honnêteté et d'intégrer les valeurs d'une société basée sur les droits naturels. Faute d'aller dans ce sens ce seront leurs valeurs qui nous serons imposées progressivement et notre normalité qui deviendra crime.

 

Or j'ai la faiblesse de croire que toute société humaine évoluée respecte certaines valeurs, que lesdites valeurs nous permettent de hiérarchiser moralement des sociétés au nom d'un refus du relativisme des normes. En effet considérer que toutes les sociétés se valent revient à nier le concept de droits naturels dont découle la Justice, à considérer comme un impérialisme intolérable la volonté d'imposer le respect de la vie, de l'intégrité physique, de la propriété à des sociétés où n'importe quelle offense est punie de mort, où l'extériorisation des pulsions n'est brimé par aucune norme, où la désignation de bouc-émissaire est nécessaire à la cohésion du groupe social.

 

Xavier Prégentil, le 2 septembre 2008