Murat, un artiste engagé... qui dégomme José Bové !

 


Cher tous,

 

Un peu de trivialité dans cette liste si sérieuse, monopolisé par Friedrich Von Hayek.

 

Voilà ce que disait jeudi dernier Murat sur France Inter à propos de José Bové :  

José Bové à sa place

Interviewer : " quand vous dites que Bové est une imposture, que vous le condamneriez et que vous réouvririez Cayenne et lui feriez casser des cailloux... "

 

Jean-Louis Murat : " Je trouve que ce José Bové est une insulte pour  tous nos esprits contestataires. C'est un faux, un bidon. Je pense que c'est un bébé Le Pen. Très très dangereux. On le voit sur le chemin de Damas en train de dire des conneries, il les enchaîne toutes. Au départ il a fait sa crédibilité sur le problème de la paysannerie, qu'il ne défend absolument pas, il défend juste sa petite pomme pour passer au journal télévisé. C'est un personnage profondément dégoûtant José Bové, un sous-doué, un opportuniste."

Sur le repli culturel identitaire face à la mondialisation  : " D'ici deux à trois générations on aura une France de chanteurs qui sera la France de Louis XI ".

 

Dans le magazine Magic! de mars 2002:

 

Sur les OGM : " Qu'on apporte la preuve qu'il y a une seule personne qui a eu ne serait-ce qu'une crise de foie à cause d'un produit OGM. Je sais bien que les anti-mondialistes sont anti-OGM, anti-ceci ou cela, mais après, ils s'enferment au Rex en regardant tous les épisodes de Capitaine Flam. Je ne comprends pas comment José Bové puisse être le héros des progressistes à la mords-moi le noeud. C'est un danger public. Pourquoi ce gars-là, qui est condamné à la prison, n'y va pas ? Je le crois pas. François Hollande, mais qu'il ferme sa gueule. Quand je pense à Bové, je pense à ces abrutis d'indépendantistes bretons, et à l'autre con qui a mis une bombinette sur un McDo parce qu'il s'est senti légitimé de péter tous les McDo de France.

Résultat : la bombe a pété à la gueule de cette malheureuse femme de ménage.

José Bové, je te l'aurais inculpé de complicité de meurtre par connerie. Et j'établirais un délit internationale de connerie mortelle."

 

" Nous artistes français, on part de tellement bas que pour ne pas faire de progrès, faut vraiment être nul. On est tellement mauvais dans le show business français, il n'y a presque pas de bons intrumentistes, de bons chanteurs. Quelqu'un qui compose bien, j'en vois pas non plus. Qui soit intelligent, encore moins. On est très mal classé en division d'honneur dans  le rock international. C'est pas le cyclisme ou le football, la musique. On est les champions de la tchatche creuse, mais c'est tout. "

 

" Ici le Français est tellement cynique, tout le monde prend tout le monde pour un con, surtout en studio. Résultat : tu ne te sens jamais bien dans ta peau. Aux USA, d'un seul coup, d'être enfin considéré m'a donné beaucoup de confiance et rendu un peu plus serein. Chaque fois que je termine une chanson, je me dis que j'écris comme une merde, même si je me déprécie un peu moins maintenant. C'est typiquement un défaut français : si tu dis aux gens du business que tu fais de la merde, personne ne te dira le contraire. La France est un endroit effroyable pour travailler. Je déteste travailler avec des français. On est des trous du cul. De plus, le français est tellement jaloux qu'il ne veut pas que l'autre s'améliore et se sente bien. C'est pour  cela que les footballeurs français s'exilent et deviennent les meilleurs. Il faudrait qu'on puisse le faire. Tu le crois pas que des joueurs comme Cantona ou Henry se tâtaient pour savoir s'ils allaient continuer le foot. Chez les musiciens, il y a beaucoup de Cantona, de Henry, de Wiltord, sauf que les mecs qui ne sont pas transférés à l'étranger arrêtent les frais et touchent  le RMI. Ils vont casser une petite banque de temps en temps, alors qu'ils feraient mieux de faire des disques. Tout est fait ici pour te démoraliser, te décourager. C'est un pays de merde, je déteste ce pays."