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Luis Posadas Carriles

Luis Posadas Carriles, un combattant de la liberté en Amérique du sud menacé par le dictateur cubain et son clone vénézuélien

 


           
      « Je suis innocent et je combattrai jusqu'à la fin parce que je ne suis pas un terroriste.

Je suis un combattant de la liberté »

 

 

Avant Posadas Carriles : Notre pauvre Castrucho s’endormait au milieu de ses discours…

 

 

Pourquoi le cas Posadas Carriles réveille-t-il tout à coup le vieux dictateur, entre deux de ses longs discours devant un auditoire plus que sceptique et ne réagissant même plus au son des  « Vive la révolution ! » et des « A bas l’impérialisme américain ! » radotés à l’envie depuis 1959 ?

 

C’est qu’il fait pitié le vieux boucher de la Havane, et c’est avec attendrissement que les gauchistes boivent sa diarrhée verbale et font une prière à Staline lorsque le vieux titube à la fin de son show et se casse l’os du bras (certainement de futures reliques à vénérer dans un futur proche pour la famille Besancenot-Buffet).

Bah oui, il a bien besoin d’aide pour redonner un peu de peps à une propagande en perte de vitesse et attirer l’attention des Cubains hors des désastres générés par une dictature en proie à la critique interne.

 

 

 

Après Posadas Carriles : le vieux barbu s’agite en tous sens comme si on lui avait planté une épine dans le postérieur…

La gauche mondiale se mobilise pour appliquer le remède

 

 La libération du combattant anticastriste des prisons panaméennes arrive à point nommé pour tenter de sauver une dictature agonisante et exciter une flopée de gauchistes américains et européens qui ne manqueront pas d’exiger de la justice américaine qu’elle se soumette au dictateur. Les européens y verront une occasion de laisser libre cour à leur antiaméricanisme et les gauchistes américains chercheront à créer un malaise entre la communauté cubaine aux USA et George Bush. Il faut avouer que depuis la victoire électorale de celui-ci, les pro-Kerry étaient restés la queue entre les pattes.

Depuis avril 2004, et plusieurs fois par semaine, le vieux barbu a donc trouvé l’occasion de déverser sur les ondes radio et télévision d’Etat les divagations qui caractérisent le concept de sa «  révolution permanente ».

Il avait pris son pied avec l’affaire Elian grâce à la gauche américaine de Clinton, alors pourquoi celle-ci ne collaborerait-elle pas dans son projet de calomnier George Bush et la communauté cubaine anticastriste de Floride ? 

D’abord, agiter le spectre du terrorisme aux yeux du monde… 

L’immonde dictateur profite du traumatisme engendré par les attentats du 11 septembre pour faire croire que le président accueille sur le sol américain des terroristes et feint s’offusquer de la situation (Il pousse même le bouchon et le ridicule jusqu’à comparer le combattant anticastriste réfugié aux USA à Ben Laden). 

Ah, mais madame, le terrorisme c’est bien quand c’est pour imposer le marxisme et le maintenir là où il s’est enraciné.

Et chantons en chœur : C’est la solution finale… 

Hélas, comment ses sujets pourraient-ils oublier qu’il doit son accession au trône de dictateur à vie de l’île de Cuba à la pratique du terrorisme par ses « révolutionnaires » qui n’ont pas hésité à poser des bombes dans des lieux publics, à utiliser l’empoisonnement et l’enlèvement pour arriver à leurs fins.

Il suffit de constater sa prise de position par rapport au terrorisme mondial : Castro prend fait et cause pour les terroristes de Guantanamo qu’il plaint de tout son cœur.

Il protège et héberge aussi sur l’île plusieurs membres importants d’organisations terroristes reconnues mondialement :

- notamment des cadres de l’ETA et de l’IRA qui lui sont utiles pour former les bataillons de guérillas pro-marxiste en Amérique du sud comme les Farcs (la Bétancourt en sait quelque chose).

- les FALN (Forces armées de Libération Nationale) composées des Macheteros, d’origine portoricaine qui se sont distingués par des dizaines d’attentats meurtriers aux USA et à Puerto Rico principalement dans les années 80.

- les Blacks Panthers dont une dizaine de terroristes a trouvé asile auprès de Castro, en particulier Joanne Chesimard échappée des prisons des USA où elle purgeait une peine pour assassinat, celle-ci a été accueillie en héroïne par les communistes castristes.

 

C’est également le terrorisme, terrorisme d’Etat qui le maintient en place en persécutant ses opposants, en poussant d’anciens collaborateurs jugés inutiles ou gênants au suicide et en terrorisant la population cubaine au quotidien.

Car si la lutte finale est un de ses credo favoris durant ses discours logorrhéiques, il ne faut pas se tromper sur la dangerosité du personnage qui applique systématiquement la solution finale pour éradiquer les éléments qui ne se conforment pas à son bon vouloir.

Non content de refuser aux Cubains qui le désirent la possibilité de quitter l’île, il se fait un plaisir de supprimer physiquement ceux qui cherchent à rejoindre la Floride sur des embarcations de fortune, il suffit simplement de faire couler les frêles esquifs pour que le sanguinaire salopard se réjouisse de la mort d’hommes, femmes, enfants, bébés tous jugés comme étant d’abominables contre-révolutionnaires, des monstres ennemis du peuple (Elian aurait très bien pu ne pas survivre à sa terrible traversée pour les mêmes raisons d’Etat).

Les cas d’embarcations qui ont été coulées ne sont pas rares, le 13 juillet 1994, 37 personnes, dont une vingtaine d’enfants périrent lors du sabordage de leur embarcation par les agents du boucher de Cuba, celui-ci n’a d’ailleurs jamais eu l’intention de s’en expliquer à la commission des droits de l’homme qui l’avait questionné à ce sujet.

Face aux dangers que courent les candidats à la grande traversée, une organisation de volontaires  cubains basée à Miami, « Hermanos del Rescate », s’est donné la mission de sauver la vie à des fugitifs en difficulté, en survolant les eaux entre la Floride et Cuba. Mais en 1996, leur mission s’est soldée par une chasse et une mise à mort par la force aérienne de Cuba qui les abattus sans autre forme de procès. Encore une victoire de la révolution castriste sans doute, d’autant que face à une telle provocation Clinton a fermé sa gueule !

Quant à ceux qui sont ramenés vivants, c’est la prison ou la mort qui les attend, comme en avril 2003, les trois malheureux « negritos » comme se plaît à les qualifier le boucher de la Havane. 

Son cœur de pierre ne l’empêche pas de craindre pour sa vie 

En réalité, ce que l’odieux marxiste au cigare ne supporte pas c’est que l’on tente d’utiliser ses méthodes contre lui, et s’il craint de mettre sa vie en péril lors de ses déplacements, là il voit rouge sous la faucille et le marteau. En effet, il n’est peut être pas très jouissif de se pavaner dans les forums sociaux aux côtés des Farcs et autres ELN si l’on craint que la grande faucheuse ne passe par là, du coup on s’en trouve moins fréquentable. Et puis, comme tous les Cubains, il aime voyager et comme il se donne lui-même la permission de quitter l’île c’est plus facile pour aller voir son élève dictateur à Caracas.

 

Oh les pauvres espions castristes emprisonnés aux USA !

Et si on les échangeait contre quelqu’un ?

 

A cela s’ajoute le fait qu’il ne réussisse pas à faire obtempérer Washington lorsqu’il réclame qu’on lui rende gracieusement cinq espions cubains emprisonnés aux USA : les gauchistes du monde entier ont eu beau s’agiter en tous sens, pas de libération pour les espions.

Mais là encore, la satisfaction de mettre la main sur une monnaie d’échange est passée sous le nez du dictateur car malgré ses espions qui lui collaient le train en Amérique latine, Posadas Carriles a réussi à rentrer aux USA pour lui échapper.

 

Mais que sait-on de Posadas Carriles ? 

Posadas Carriles cubain d’origine a quitté l’île peu après la prise du pouvoir par Castro en 1959. Réfugié aux Etats-Unis, il a contribué à la tentative de libération de l’île lors de l’opération de la baie des cochons en 1961.

Il s’engagera ensuite à lutter contre les régimes marxistes qui tentent de s’implanter partout en Amérique latine par le terrorisme des guérillas, la manipulation et les simulacres démocratiques. C’est ainsi qu’il a combattu les sandinistes au pouvoir au Nicaragua dans les années 1980.

Convoité par l’inquiétant barbu, il se dérobe à ses avances.

Il échappe de même au clone vénézuélien 

Ce cubain de 77 ans, est réclamé avec force éructations par le dictateur Castro pour être jugé par le gouvernement de la Havane.

Sans pour autant posséder de preuves formelles, celui-ci l’accuse d’avoir des responsabilités dans l’explosion d’un avion cubain en 1976, dans des attentats contre des hôtels à Cuba où un « touriste » sympathisant avait trouvé la mort, enfin plus récemment, en 2000, on lui a attribué l’intention d’organiser un attentat contre Castro mismo au Panama.

 

Sous les pressions de Castro, Posadas Carriles a déjà purgé plusieurs peines de prison en relation avec ces affaires où des soupçons pèsent contre lui : pour l’attentat contre l’avion dans lequel 70 personnes ont péri, il est resté dans les prisons vénézuéliennes jusqu’en 1985, date de son évasion ;

Quant aux accusations de tentative d’attentat contre Castro au Panama lors du sommet ibéro-américain de novembre 2000, elles n’ont pu être prouvées, mais la possession de faux papiers et d’explosifs ont valu  à Luis de purger une peine de 4 ans de prison. Il en est sorti en août 2004 suite à une grâce de la présidente Panaméenne Moscoso qui craignait que son successeur procastriste, Martin Torrijos, ne l’extrade vers le Venezuela ou directement à Cuba.

Celle-ci n’a pas oublié que le fief de Chavez n’est rien d’autre qu’une annexe de Cuba depuis que des accords de coopération judiciaire ont été signés entre la Havane et Caracas, dans ces conditions, extrader un guérillero de la Liberté tel Posadas Carriles vers le Venezuela reviendrait à le livrer directement aux griffes castristes de la Havane. Lorsque l’on sait qu’il suffit d’être journaliste non pro gouvernemental à Cuba pour écoper de 20 à 30 ans de prison, il est certain que le sort qui est réservé à Posadas Carriles à la Havane est la peine capitale.  

Demande d’asile politique par Posadas Carriles

Le 13 avril 2005, l’avocat de Posadas Carriles a demandé l'asile politique aux USA pour son client, puisqu’il n’a rien fait qui le rende indésirable dans ce pays alors que son extradition vers Cuba signifierait la peine de mort.

Il serait en effet absurde et criminel de faire juger un homme qui a combattu le marxisme en Amérique latine alors que la Havane accueille et traite en héros toute la lie du terrorisme mondial.

 

 

 Hanna, le 10 mai 2005

 


 

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