CHAPITRE 12

ON RECONNAIT L'ARBRE À SES FRUITS

Il apparaît bien que l'agression créé la pauvreté plutôt que l'opulence !

 

Qu'avons nous appris jusque là ?

 

À partir des premières pages de ce livre nous nous sommes demandés comment créer un monde d'harmonie et d'abondance. Nous avons consacré la première moitié à apprendre que le rejet de l'agression, et plus particulièrement le rejet de l'agression étatique est le facteur le plus important de création de richesses. Dis d'une autre façon, repousser l'agression signifie que les autres, et parmi eux les hommes de l'État, ne pourront initier contre nous l'utilisation de la force, du vol ou de l'escroquerie. Si ils nous nuisent, ils doivent réparer. Nous les traitons de la même façon, nous acceptons leurs choix et nous payons les dommages que nous pourrions leur causer. Nous entretenons des relations de bon voisinage.

 

Ces principes de base nous sommes censés les avoir appris lors de notre enfance. La politique de bon voisinage a permis de préserver notre petit environnement dans lequel nous pouvions nous épanouir (chapitre 1).

 

La politique de bon voisinage est tout ou partie incluse dans notre façon de penser et d'agir, on la trouve dans les 10 Commandements. On s'attend habituellement à ce que les autres se comportent comme de bons voisins, mais les États se comportent tout autrement. Ainsi, dans notre monde moderne, les États sont à la source des plus grandes agressions.

 

Lors du dix-neuvième siècle, les États les moins agressifs étaient américain et britannique. C'est la raison pour laquelle la création de richesse s'y développa plus rapidement qu'ailleurs (schéma 2.2).

Avant cette époque, la meilleure façon d'échapper à l'agression étatique était de graisser la patte des décideurs publics ou de faire du lobbying. Les pauvres étaient les plus handicapés par un tel système.

Lorsque l'agression se résorba, les nombreux pauvres se mirent à créer des richesses. La prospérité des pays anglophones fut ainsi marquée par une baisse de la pauvreté (schéma 2.3).

Au dix-neuvième siècle, la plupart des gens étaient conscients que l'agression étatique était la principale cause de la pauvreté.

Se libérer de l'emprise étatique signifiant prospérité et fin de la famine, des maladies et d'une mort prématurée.

 

D'autres facteurs tels que l'éducation, le pourcentage d'actifs, les investissements, même combinés n'avaient pas le même impact (1). En conséquence, nous accordions à notre liberté plus d'importance qu'à n'importe quoi d'autre. Cette non-interférence de l'État donna la liberté au peuple de choisir sa profession, plus besoin de la permission des bureaucrates pour créer des richesses. La liberté de choisir était une des principales conséquences du recul de l'État. La liberté de choisir nous permit de créer des richesses, de donner corps à nos rêves. La liberté, dans une acceptation politique a plusieurs significations, mais toutes découlent du recul de l'intervention étatique.

 

Des confusions sur le sens du terme " liberté " n'ont pas servi la cause de la liberté. Nous voulons que tous soient libre de vivre leurs rêves et nous considérons le manque de fortune comme un des principaux obstacle posé à cette aspiration. Au lieu de nous demander pourquoi certaines personnes ne peuvent pas créer de richesses, nous considérons que les richesses en elles-mêmes existent en quantité limitée et doivent donc être redistribuées. Nous voyons la pauvreté comme la cause de l'avarice des riches. Nous blâmons l'égoïsme des autres pour tous les malheurs du monde au lieu de nous sentir responsable des conséquences de notre propre ignorance.

 

Cette mentalité de la séparation (eux/nous, gain/perte, partageur/égoïstes) permet de donner l'illusion d'un monde partagé entre les gagnants et les perdants. Par exemple, si nous pensons que la pauvreté résulte des bas salaires payés par des employeurs exploiteurs, nous demandons une législation créant un salaire minimim (premier niveau de l'agression) afin de contraindre l'égoïste des autres (chapitre 3).

Nous apprenons aux travailleurs à reprocher les bas salaires à leurs employeurs plutôt qu'à leur faire reconnaître leur manque de compétences. L'idée d'une lutte des classes travailleurs-patrons est alors développée.

L'instauration d'un salaire minimum participe à cette alimentation de l'animosité entre employeurs et employés, de même les normes nourissent la suspicion entre professionnels et consommateurs. Au fur et à mesure que les normes deviennent plus strictes, le nombre d'entreprises se restreint et celles qui restent augmentent leurs tarifs.

 

Les consommateurs se sentent floués et ils le sont, mais non pas par les industriels mais par le premier niveau d'agression qui vient restreindre leurs choix (chapitres 4 à 6).

Finalement, les réglementations deviennent si restrictives qu'elles excluent la plupart des concurrents potentiels et génèrent des monopoles à prix élevés et qualité médiocre (chapitre 7).

 

Le deuxième niveau d'agression favorise les gros aux dépens des petits.

Lorsque la concurrence est éliminée, nous subissons la domination des grosses sociétés monomolistiques. Les monopoles coercitifs, plus particulièrement les monopoles publics (par exemple les services postaux US), survivent souvent grâce à des subventions.

 

Le troisième niveau d'agression permet à des groupes de pression d'exploiter les forêts, les champs et d'autres ressources naturelles sensibles (chapitre 8).

Non seulement la création de richesses en souffre, mais notre terre en pâtit également. Les subventions alimentent les conflits entre les écologistes et les industriels.

 

Le quatrième niveau d'agression nous force à utiliser les services des monopoles subventionnés, ce niveau d'agression est encore plus grave. L'utilisation de la force permet ceux qui contrôle le monopole d'émission monétaire de modifier la valeur de nos économies selon leur bon vouloir (chapitre 9).

En essayant de contrôler les autres en ajoutant des niveaux supplémentaires d'agression, nous finissons par être contrôlés nous-mêmes. Nous ne sommes pas conscients du fait que notre peur des autres créé le monde que nous voulions précisément éviter.

Nos esprits sont formatés par le monopole étatique de l'éducation (chapitre 10), l'éducation nationale constitue en elle-même un quatrième niveau d'agression. En effet, nous ne pouvons pas espérer apprendre les mécanismes de l'agression d'une institution bâtie précisément sur ce principe. Nos enseignants sont d'ailleurs payés par les impôts et nous inculquent que cette agression là est nécessaire et bénéfique à tous.

 

Comme ces volontaires qui infligent des chocs électriques à la demande d'un autorité supérieure dans l'expérience du Milgram Institute (chapitre 1), nous nous autorisons à nous faire persuader que notre violence ne créé aucun mal et peut même faire du bien. Lorsque nous optons pour l'agression en tant que moyen d'obtenir ce que nous voulons, nous ne faisons que nous appauvrir. Bien des fonctions des États modernes ne consistent en rien d'autre qu'en des actes agressifs perpétrés par un groupe à la demande d'un autre groupe. Même la défense contre l'agression des autres individus et des États est payée par l'agression fiscale ou l'inflation (nous découvrirons une meilleure façon de payer pour ces services dans la troisième partie). En conséquence, les dépenses actuelles de l'État augmentent au gré de l'agression. Plus l'État dépense, plus la création de richesses s'en retrouve limitée (schéma 12.1). L'impact négatif des dépenses globales de l'État sur la création de richesses au niveau plus local se vérifie également.

 

Même quand l'État dépense " pour la bonne cause " la société s'appauvrit. Par exemple entre 1960 et 1996, les dépenses de l'État suédois sont passées de 31 à 66 % du PIB. Le rythme de croissance est passé de 4 ,9 % (1960-1965) à 0,6 % (1990-1996) 4. La Suède qui se targue de son modèle social, détruit sa capacité à créer les richesses qu'elle prétend redistribuer ! Si la création de richesse continue à s'amoindrir, les Suédois au lieu de s'enrichir deviendront de plus en plus pauvres. Les pauvres ne sont de toute façon pas aidés par des politiques qui met en danger toute la nation.

L'agression quelques soient les bonnes intentions qui y président créée toujours la pauvreté. En conséquence, user de l'agression pour aider les pauvres ne fait que contribuer à augmenter la pauvreté (chapitre 11).

 

Comment fonctionne vraiment le monde !

 

La découverte selon laquelle l'agression nuit plutôt qu'elle n'aide les pauvres nous surprend souvent. Dans les hautes écoles de l'administration nous avons appris que l'agression par État interposé permet de protéger les pauvres et toute volonté de contrer cette agresssion est présentée comme un complot des riches.

 

Seuls les riches peuvent se permettre de faire du lobbying, de corrompre et de menacer les représentants élus. Les pauvres, par contre, ne peuvent se payer le coût d'une licence ou faire face à des réglementations draconiennes. L'inflation peut forcer une personne aisée à limiter ses dépenses somptuaires, mais elle conduit les pauvres à la faim. Une mauvaise nutrition peut limiter l'énerger et couper l'accès à la création de richesses pour les pauvres allant dans le sens d'une fatalité sociale.

 

L'agression créée la pauvreté et l'entretien. L'agression est la plus grande ennemie des pauvres et la libération de l'agression leur profite le plus. Comme nous le découvrirons dans les chapitres ultérieurs la plus grande partie de la pauvreté dans le monde est le fruit de l'agression légale des États.

L'illusion selon laquelle cette agression vise à protéger les pauvres aux dépens des riches n'est que cela : une illusion. Nous ne devrions pas être surpris du fait qu'en dépit de la bonne volonté affichée par les promoteurs de l'agression, celle-ci génère non seulement de la pauvreté mais aussi des conflits dans nos villes et nos pays, tout comme le ferait la rupture du principe de bon-voisinage.

 

Schéma 12.1: La création de richesse contre les dépenses publiques Reproduit avec la permission deJ. Gwartney, R. Holcombe et R. Lawson, "The Scope of Government and the Wealth of Nations," Cato Journal 18: 171, 1998.

 

L'agression, qu'elle soit entreprise par des individus ou de façon collective par l'État ne peut jamais résulter en son opposé : l'harmonie et l'abondance. Notre volonté de faire usage de l'agressionn que ce soit par la force, le vol ou l'escroquerie, afin de créer un monde de paix et de prospérité a autant de chance d'aboutir que de créer une triangle circulaire. Quelque chose ne peut simultanément avoir trois angles et ne pas en avoir du tout ! Nous ne pouvons donner naissance à l'harmonie en prenant les armes contre des voisins paisibles lorsque nous désapprouvons leurs choix.

 

L'attaque armée sans provocation de la partie adversaire est une déclaration de guerre. Ceux qui veulent nous contrôler nous poussent à croire en un monde om l'un gagne ce que l'autre perd, où nous devons prendre aux autres sous peine qu'ils ne nous prennent avant. Une fois que l'on accepte cette façon de voir, alors nous acceptons le pouvoir des figures d'autorité qui s'en prennent en notre nom à l'égoïsme des autres. Lorsque nous réalisons que nous vivons dans un monde gagnant-gagnant, nous n'avons plus à faire le choix entre nos intérêts et ceux des autres. À la place nous réalisons que nos intérêts sont largement la condition de l'intérêt des autres. En conséquence, il est de notre intérêt d'offrir de l'amour à notre voisin plutôt que la guerre. Respecter le choix de notre voisin est la manifestation politique de l'amour universel.

 

C'est merveilleux de constater que notre monde fonctionne ainsi ! Si le fait de frapper le premier nous apportait l'abondance, nous aurions le choix entre d'un côté la guerre et la fortune ou de l'autre la paix et la misère. Un monde paisible et prospère ne serait pas possible. Pourtant, nous pouvons constater qu'il est possible de bénéficier de l'harmonie et de l'abondance en respectant le choix de nos voisins. Véritablement nous vivons dans un monde gagnant-gagnant !

 

Maintenant nous comprenons que l'agression étatique est généralement plus destructice pour la création de richesse des nations que ne l'est l'agression individuelle.

L'agression étatique par les prélèvements et les réglementations porte préjudice à l'ensemble du pays. Il est très rare que les agressions individuelles, que ce soit le vol ou le meurtre puisse détruire autant que l'agression étatique.

La bonne nouvelle est que ce processus peut être inversé ! Les trois seuls pays développés qui ont baissé leurs dépenses publiques entre 1960 et 1996 ont aussi augmenté significativement leurs richesses créées (graphique 12.2)6. Moins d'agression c'est plus de richesses.

 

Bien évidemment, les nations riches ne sont pas entièrement exemptes d'agression, mais que pourraient-elles espérer si elles banissaient définitivement l'agression ?

Une estimation prudente basée sur l'economic freedom index (indice de liberté économique) établit que les Etats-Unis pourraint créer 2,7 fois plus de richesses qu'ils ne le firent en 1995 (7). Un autre modèle dit que la création de richesses pourrait être 18,5 fois plus importante que celle de 1995 si les impôts fédéraux étaient supprimés (8). Ceci pourrait être le chiffre haut de la création de richesse si les Etats-Unis se libéraient de l'agression étatique (9).

 

Il est grandement probable que l'adaption d'une politique de bon voisinage aux États-Unis en considérant notre niveau actuel de connaissance pourrait multiplier la création de richesses de 3 à 18 fois !

 

Sources issues de J. Gwartney, R. Holcombe, and R. Lawson, "The Scope of Government and the Wealth of Nations" in Cato Journal 18: 185, 1998.

Les périodes de faibles dépenses sont 1987-1996 pour l'Irlande, 1993-1996 pour la Nouvelle Zélande et 1983-1989 pour le Royaume-Uni. Les périodes de grandes dépenses furent 1960-1986 pour l'Irlande, 1974-1992 pour la Nouvelle Zélande et 1960-1982 pour le Royaume-Uni. Graphique 12.2 : La création de richesse contre les dépenses publiques 1% 2% 3% 4% 5% 6% 35% 40% 45% 50% 55% Les dépenses publiques en pourcentage du PIB La création de richesse comme rythme de croissance du PIB Annual Growth Rate of GDP

 

La richesse consiste en de nouvelles découvertes qui nous permettent de créer encore plus de richesses. Le montant de nos richesses croit ainsi simultanément à celui de nos connaissances !

 

Que feriez-vous si votre salaire était multiplié par trois, par quatre ou davantage encore ? Enverriez-vous vos enfants dans de meilleures écoles, prendriez-vous plus de vacances, travailleriez-vous moins, consacriez-vous du temps et de l'argent à des œuvres charitables ? Rembourseriez-vous de façon anticipée tous vos crédits, monteriez-vous votre propre société ou partiriez-vous en retraite anticipée ?

Une augmentation de vos revenus aurait des implications tellement fondamentales.

 

Le changement le plus fondamental se trouve dans la création de noouveaux biens et services lesquelles sont les véritables richesses d'un pays. C'est ainsi que nous trouverons certainement des produits qui permettront de faire face aux maladies les plus graves : le cancer, les maladies cardiaques, le sida, la maladie d'Alzheimer !

Peut-être visiterons-nous d'autres planètes, et peut-être même que nous les coloniserons si les nouvelles technologies nous permettent de voyager dans l'espace bien plus vite qu'aujourd'hui. Nous pourrions aussi prendre davantage soin de notre planète puisque nous en saurions plus sur les écosystèmes et la façon de les maintenir.

La pauvreté telle que nous la connaissons deviendrait une curiosité révolue. Nous pourrions créer plus de richesse en moins de temps, augmenter le temps dont nous disposons pour nous former, pour nous divertir, pour le passer avec notre famille ou nos amis.

 

Les pertes que nous subissons à cause de notre agression sont énormes : les dommages causés aux forêts et aux prairies, les cycles d'expansion et de crise qui portent atteinte aux plus pauvres, le futur sans espoir de millions d'enfants illetrés, la non existance de remèdes qui pourraient sauver nos vies, l'absence de véritables thérapies anti-âge, l'exploration de l'espace qui n'a jamais vraiment commencé, la famine, la pauvreté. Parler de richesses perdues cela signifie que les souffrances auxquelles nous aurions dû mettre fin se perpétuent.

 

Mais dans ce cas pourquoi est-ce que les pays développés ont cessé de respecter le choix du voisin alors que ce fut là le secret de leur développement ? Alors que bien des gens ont compris les dangers de l'agression étatique, ils ne savent pas comment gérer les agressions inter-individuelles. Ils n'avaient pas l'autre pièce du puzzle et en conséquence ils ont essayé de se prémunir contre l'agression en devenant agresseurs eux-mêmes, avec des conséquences plus terribles encore que celles qu'ils voulaient éviter. Dans les prochains chapitres, nous découvrirons une meilleure façon de réagir vis à vis de ceux qui veulent nous agresser alors que nous souhaitons demeurer de Bons Voisins !

 

On reconnaît l'arbre à ses fruits

 

Pour résumer ...

 

L'absence d'agression étatique est le déterminant le plus important de la création de richesse dans une nation. Dans la mesure où les États modernes ne peuvent collecter leurs ressources que par la taxation ou l'inflation, les programmes publics sont initiés par l'agression.

 

En conséquence, au fur et à mesure que les dépenses publiques se développent, la création de valeur s'épuise.

Lorsque le niveau des prélèvements obligatoires suédois passe de 31 % à 66 % du PIB au nom de l'Étar providence, alors l'augmentation du PIB est passé de 4,9 % par an à 0,6 % par an.

 

Une croissance plus faible touche le plus les pauvres. L'agression étatique est donc le pire ennemi des pauvres. Lorsque les nations réduisent leurs dépenses publiques, ils mettent un bémol à l'agression.

 

Les trois pays qui ont drastiquement baissé leurs dépenss publiques ces dernières années (Irlande, Nouvelle Zélande et Royaume-Uni) ont largement dopé leur croissance économique.

 

Sans l'agression, nous aurions créé 3 à 18 fois plus de richesses !

 

Lorsque nous admettons que nous vivons dans un monde gagnant-gagnant, nous n'avons plus besoin de choisir entre notre bien-être et celui des autres, entre ce qui est bon pour nous et ce qui l'est pour la société. Nous reconnaissons que notre bien être mutuel se développe ou s'effondre simultanément.

 

 

 

 

La morale que nous avons appris lorsque nous étions enfants est très utile pour notre vie d'adulte : finalement les méthodes que nous utilisons pour atteindre nos objectifs déterminent le succès de notre entreprise.

 

Frances Moore Lappe et al. BETRAYING THE NATIONAL INTEREST …

 

Lors des 50 dernières années, une plus grande richesse a été créée aux USA que dans le reste du monde depuis le début de l'humanité jusqu'en 1950.

 

Stephan Moore et Julian Simon GLOBAL FORTUNE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'État n'est pas basé sur la raison ou l'éloquence. L'État c'est la force et la force est comme le feu, c'est un serviteur dangereux et un maître craintif.

 

George Washington, premier président des USA

 

 

 

L'État dépense la plupart de son temps et de ses efforts à persuader le public qu' il n'est pas ce qu'il est réellement et que les conséquences de son action sont positives et non négatives.

 

Hans-Hermann Hoppe

A THEORY OF SOCIALISM AND CAPITALISM

 

 

 

 

Des nations riches comme la Suède5 peuvent perdre leur capacité de créer des richesses par la simple augmentation des dépenses de l'État. Se libérer de l'agression n'est pas un luxe de pays riche mais une condition du développement. Les villes à développement lent dépensent en moyenne 1,71 dollas par personne contre seulement 1 dollar dépensé dans des villes riches

 

EXECUTIVE ALERT

Juillet-Août 1993

 

 

… une augmentation de 10 points de PIB des dépenses de l'État aboutit en moyenne à une baisse de 1 % de la croissance économique potentielle.

 

James Gwartney, Randall Holcombe, et Robert Lawson

 

THE SCOPE OF GOVERNMENT AND THE WEALTH OF NATIONS

 

 

 

Les mêmes moyens produisent toujours les mêmes fins. Toute intervention de l'État est non seulement inefficace mais aussi pernicieuse

et contre-productive.

 

FORBES, 6 mars 1989

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ne vous laissez pas abuser à croire que le choix à faire soit de se sacrifier aux autres ou de sacrifier les autres à soi. .. Vous n'accepteriez pas que l'on vous donne un choix entre sadisme et masochisme, n'est ce pas ? Les mêmes principes sont donc applicables dans la vie.

 

Ayn Rand,

La vertu d'égoïsme

 

 

l'augmentation d'un dollar dans la charge fiscale conduit à une perte de33,2 cents de production.

 

James L. Payne

OVERCOMING WELFARE

 

 

Quand les impôts sont trop élevés, le peuple meurt de faim.

 

Lao Tseu

TAO TE QING

 

Je ne m'occupe pas de l'intérêt général et la richesse se développe comme herbe folle.

 

Lao-Tseu

TAO TE QING