Election Day: DO STOP KERRY !!
John Kerry loves France. He pretends to have a crush on the French people but what he really loves is French politicians. His family owns of a mansion in Brittany and he is the cousin of Brice Lalonde, a French politician involved in the French ecologist movement. Lalonde begun his career as the leader of the Green Party and supported political alliance with radicals including the communists.
Kerry and Chirac are also very fond of each other.
Kerry loves the French journalists and the French journalists give him back the like. He got interviewed many time expressing himself in French, another good point for Chirac who proclaimed three weeks ago his hostility in Vietnam against the linguistic imperialism of American speaking.
Most of the French journalists have a strange bias, they deeply hate American values but they appreciate a bunch of American politicians like Noam Chomski, Michael Moore and John Kerry.
Journalists and politicians have a tremendous effect upon what is considered as politically correct in France, journalists never really blamed or even mentionned the technological and economical support Chirac gave to Saddam Hussein, building the atomic plant of Osirak which was destroyed by the Israelis, and supplying the Baas army with modern weapons and aircrafts. The French governement bluntly opposed the invasion of Irak and an opinion poll disclosed that more than 30 % of the French hoped for a military success of Sadam Hussein, now opinion polls show that 72 % would vote for Kerry.
Not hating George Bush in France is considered as highly unpolitically correct, antisemitism being much more correct than Bush backing.
Yes John Kerry could be a French politician, he admires the French social system and pretends to make deep social and economical reform is he gets elected, so the socialists here regret they could not be American just for a few minutes so they could vote for him to make America another France.
But do the American people really know what the French system is made of ? Do they know what it is to work and live in France ...
France is far from being the perfect country to work in, it is a better place to enjoy unemployement fees and garantee minimum income. Down here the financial difference between activity and inactivity is so small, just because of an harrassing fiscal system taxing everything including the possession of a TV set. The result is a society in which efforts don’t warrant social promotion.
Many French workers prefer to emigrate and already settled in Brittain. In the meantime the basis of tax-payers shrinks and the number of people living on Welfare grows. The official unemployement rate can’t go down the 9 % milestone, the unofficial one is over 20 %. So in such a society where efforts is not rewarded, Big Gov’s boot licking could bring admission to the Nomenklatura Club, a rising class paid to ensure the legitimaticy of socialism in the minds.
This class of self proclaimed intellectuals in the Bourdieu line, protected by the so-call French cultural exception, refuses a world in which people are to serve people through the global trade and individual initiative. Media, publishers, artists, writers, columnists denounce the threat of a new order devoid of the Soviets counterbalance, the same ones that considered Solzhenitsyn as a nazi and are crusading now against global capitalism, also exert their tyranny on what is supposed to be good or bad. This is the cultural Nomenklatura which awarded Fahreinhet 9/11 with the “gold palm” at the Cannes last film festival. The department of education perfecting brain washing with conferences and public display of the film at schools.
Among the Nomenklatura there is not only an intellectual class, insensitive to festering social and criminal wounds ; there is also the trade-unions, all very anti-globalization and anti-capitalism but very rich because they rule a monopoly called “Social Security” gulping down more than all other taxes. Our social security system ruins us but will leave us without decent pensions. This is the kind of system Hillary Clinton wanted and Kerry could make it real, but here this system is in bankrupt since 1993 and has now to be financed by an increase in taxes and duties on many products. The more we will pay, the fewer we will get.
Critics on the social security system in France is considered as an encouragement to fiscal defrauding, this is a crime, criticizing the intellectual elite for a teacher like me is a source of ostracism, criticizing the system in which the ones who make their best cannot get any fruits from their efforts is almost fascism, those are the reasons why it’s getting very difficult for me and my family to keep on working and living in France.
Of course many of us know that the French system is doomed, but please don’t go for this crazy system, don’t vote Kerry and give us a hope that in France we will see Chirac and all the Nomenklatura lament and cry after they get the results of the election day.
GIVE YOURSELF THE OPPORTUNITY TO REMAIN AMERICAN.
AND PLEASE HELP ME BROADCAST THIS MESSAGE, SEND IT TO ALL YOUR FRIENDS AND RELATIONS THIS IS CRUCIAL FOR YOUR FUTURE.
Xavier COLLET, le 19 octobre 2004
La classe
parlante ridiculisée La nuit du 2 au 3 novembre 2004 a pas été terrible, à vrai dire nous avons assez mal dormi et tout cela à cause de cette soirée spéciale élection présidentielle américaine. Hé oui, quand les journalistes français sont goguenards c’est assez mauvais signe, personnellement je les préfère arborant une gueule de 21 avril. L’engeance en question commença son euphorie dans l’après-midi, un taux de participation historique qu’ils disaient, une mobilisation exceptionnelle ! Les jeunes se sont enfin déplacés ! Un signe qui ne trompe pas et qui désigne d’emblée le vainqueur en la personne du plus franchouillard des candidats. L’analyse est unilatérale comme le sont la plupart des analyses médiatiques françaises touchant aux Etats-Unis et aux « états-uniens » comme certains le disent (le con ne se reconnaît pas seulement à ce qu’il ose tout mais aussi à son emploi de certains néologismes comme états-uniens, altermondialistes, ainsi qu’à son type de vocabulaire consistant à utiliser intensément le terme citoyen, surtout sous sa forme adjectivée). |
Les media donc évoquaient en chœur un « sursaut citoyen » face à la menace d’une réélection de Bush. Comprendre George W Bush, mais il est vrai que les journalistes français disent Bush ou Sharon avec le même rictus qu’Hitler, par contre ils diront plutôt Saddam pour parler de Saddam Hussein, le raïs ou le président de l’autorité palestinienne pour Yasser Arafat, Fidel pour Castro ou le Che pour fils de pute Guevara. Ils sont comme ça dans la classe parlante française, ils ont leurs tics de langage et leurs expressions, mais dans l’ensemble ils restent très mesurés. Ils ne parleront donc pas de terroristes en Irak mais de résistants ou à la rigueur de moudjahiddins, on ne parlera pas non plus de fanatiques religieux sauf pour désigner une partie de l’électorat de George W Bush.
Tard dans la nuit les résultats de la mobilisation « citoyenne » commencent à être sujets à estimations de votes. Christian Malard apparaît sur l’écran de France Télédecon avec une large sourire de speakerine qu’on ne lui connaissait pas, métamorphosé l’austère et bourru Malard. Un papier à la main il nous délivre un message d’une responsable locale du parti démocrate qui fait part d’une évolution très favorable, il rajoute que, selon un délégué de la campagne de George Bush, le président sortant aurait déjà beaucoup de points de retard. Et Malard de reprendre, au comble de son excitation, une déclaration de la bonne femme démocrate : « We are going to win and we are going to win BIG ».
Sur ce j’éteins la télé, dire que je paie une redevance à ces connards.
Le sommeil tombe sur de multiples considérations. Je revois dans ma tête l’enregistrement de la campagne de Jospin aux dernières présidentielles, nous en avions encore visionné la dernière demi-heure ce dimanche. Ah cette dernière demi-heure de cassette quand l’état-major se résigne aux estimations d’avant 20 heures alors que l’hyperthyroïdien triste se cache pour ne réapparaître qu’avec sa sale gueule de laminé, les cris de haine des militants, leurs pleurs sur fond de « c’est pas possible, j’ai honte de mon pays ! », cette cassette là c’est mon porte-bonheur et j’imagine bien de telles réactions pour demain. Passe ensuite la victoire de Zapatero, un mauvais trip ça, l’attentat de la gare d’Atocha la menace d’Al Qaïda et les manifestations de ceux qui ont baissé leur froc, c’était donc cela la majorité des espagnols. Et si les américains se montraient aussi vils et couards que cette majorité là après la menace de Ben Laden, à n’y pas douter Kerry est bien le Zapatero américain. Les descendants des premiers révolutionnaires libertariens en seraient ils réduits à cela et si tel est le cas que vaudrait une telle démocratie face à la réaction de la « Libertarian Nation » ?
Mais non, à peine réveillés, Edwige nous branche « Télé Matin », Leymergie, la terreur des plateaux a l’air un rien pincé, Kerry ne win pas BIG comme dirait l’autre stipendié du sévice public. Non, il win pas du tout même et on voit que pour les journalistes c’est la surprise, la pillule que l’on avale de travers : Bush, celui pour lequel selon un « Libération » on devrait réunir un tribunal pénal international, ce Bush là est en avance de quelques grands électeurs sur Kerry le Frenchy. Le résultat en Iowa devrait déterminer le vainqueur de l’élection. Ce matin les journalistes ont la gueule de bois, ils se la jouent profil bas, certes les scores du président sortant en Floride étonnent, mais on découvre que le vote massif en faveur de George W dans les Etats intérieurs ne surprend pas vraiment. Un journaliste lambda nous parle d’un divorce interne qui n’a jamais été aussi profond entre les rednecks et les Américains cultivés de Boston, d’ailleurs une carte des Etats gagnés par George W coïnciderait avec celle des Etats où le QI moyen serait le plus faible. Kerry, le candidat des Américains intelligents, crise de rire à la maison… Oui crise car en tant qu’enseignants nous savons bien que la pourriture de l’inéducation nationale à la française a peu à envier aux universités américaines spécialisées en sciences humaines. L’idole des universitaires bostonien demeure le décérébré doctrinal Bourdieu, Moore le porc et Chomsky le vautour y sont célébrés comme d’éminents intellectuels. L’estimation du QI américain dépendrait donc du conformisme politiquement correct qui règne sur certains campus, d’ailleurs un réalisateur hollywoodien nous annonce fièrement qu’à la Mecque du cinéma comme dans les campus personne n’oserait s’affirmer républicain à moins de se risquer à être ostracisé. J’en juge donc bien plus sain la réaction du fermier du Montana qui accueillerait Chomsky avec une bonne rafale.
Le 13 heure de Jean-Pierre Pernaud est plus mesuré, enfin quand c’est le présentateur qui parle, ses journalistes eux enquêtent auprès des deux états-majors. Je passe sur la deux et je vois des démocrates qui pleurent, putain oui ce que j’attendais cela, dommage que j’ai pas encore déménagé mon magnétoscope. Chez les républicains c’est la joie à l’étonnement du présentateur qui insiste sur les ravages d’un bilan « ultra-libéral ». Mais rien n’est joué avec un écart prétendu de 2 grands électeurs.
Décidément les media français ne nous apprendrons pas la vérité, comment s’en étonner ?
Je passe donc sur le net et vérifie que Dan Rather fait la gueule, que Fox News a déjà annoncé la victoire de Bush, que CNN fait grise mine en annonçant cette victoire comme très probable. Je passe sur les salons de discussions où précisant que je viens de France les démocrates me célèbrent puis m’insultent en me demandant de quoi je me mêle, devinez comment on obtient en quelques secondes un tel résultat. J’en profite pour entraîner mon registre ordurier américain, pas de doute les démocrates pleurent et sont agressifs, certains tiennent des propos dignes d’attac.
Retour en France, la classe parlante évoque des pressions sur les électeurs, en particuliers sur les Noirs et évoque des instruments truqués pour le décompte des voix. « Si George W a de l’avance c’est qu’il a triché, on s’acheminerait vers un scénario semblable à celui d’il y a 4 ans ». Et puis ça y est : Kerry reconnaît sa défaite alors que la clique parasitaire française n’y croit pas encore, pour la circonstance plus kerriste que Kerry. … En réalité Kerry ne pouvait pas faire autrement, mais il faudra attendre la fin de soirée en France pour apprendre que George W a gagné et même WON BIG puisqu'il est le président le mieux élu depuis 80 ans.
Des américains en France pleurent, ils ont honte d’être américains, d’autres aux Etats-Unis pensent à s’exiler, sur le net des tarés appellent au meurtre de Bush, je conseille à certains d’en finir avec ce monde cruel ou d’émigrer chez Chavez ou Castro. Je m’étonne que des trous du cul pareils aient pu un jour été qualifiés d’américains. En direct d’un QG démocrate sur la côte Est, une journaliste de France Télédecon commente la triste nouvelle puis se met à chialer en disant qu’elle n’y croit pas, que des « ultra-libéraux », des « ultra-religieux » puissent avoir gagné à ce point, l’objectivité tombe le masque.
Et puis silence radio, pas de spéciale USA à la TV, plus de commentaire. Rien chez Springsteen, Moby, Jackson Browne, rien non plus ne filtre par les media au sujet des réactions de Michael Moore, Karl Zéro et autres puants. Au cas où, j’essaie de balancer un mail au porc à casquette à l’adresse mmflint@aol.com, mais la boîte est saturée, un peu plus tard son site félicite les 18-29 ans d’avoir voté Kerry, ah ouais l’université ça sert, il faudra bien deux années de monde réel pour qu’ils se mettent à voter George W ou Michael Badnarik.
Les jours qui suivent rien, j’attends dimanche pour le Vrai Journal de Karl Zéro, mais là encore rien de rien, son compte à re-Bush haineux est suspendu, on l’a remplacé par FOUR MORE YEARS. Mais le gars que le ridicule ne tue pas devait être sur une autre planète, à la place il nous propose une heure de rétrospective des meilleurs (pires ?) moments de son émission. Mais putain il en a fait quoi de ces ploucs pro-Kerry US à qui il faisait ânonner « c’est le compte à rebush, plus que X jours avant le départ de Bush » ? Alors ça fait quoi Zéro de se faire mettre profond ?
Xavier COLLET, le 4 novembre 2004