Le socialisme : l'absence de prix

L'utopie des système sans prix

Pour les communistes la main invisible du marché n'est pas compréhensible, ils supposent donc qu'il suffit de calculs compliqués pour schématiser le fonctionnement de l'économie toute entière et donc que l'on pourrait remplacer la logique de régulation par les prix par celle des planificateurs.

Mais sans les prix comment les planificateurs sauraient ce qu'il convient de produire ? On pourrait faire une enquête et en déduire que les gens veulent du pain, de la viande, des réfrigérateurs, des téléviseurs, des chaussures.

Mais combien de pain, combien de paires de chaussures ?

Et combien de matières premières devrions nous utiliser pour tel ou tel produit ?

Alors on va se demander combien de pain produire pour dépasser le simple niveau de subsistance de la population, et puis à quel moment la population préfèrerait une augmentation du nombre de paires de chaussure plutôt qu'une production supplémentaire de pain ?

Et si la quantité d'acier disponible est limitée combien en utiliser pour fabriquer les automobile et conduit pour les équipements de chauffage ?

Plus important encore, quelle est la meilleure combinaison de matières premières et de produits semi-finis permettant la production la plus économique de chaque bien ?

Difficile à déterminer puisqu'il n'y a pas de système de prix. Le problème ne connaît pas de solutions, sans les informations convoyées par les prix les planificateurs sont aveugles…

En pratique les dirigeants des combinats soviétiques devaient établir des marchés entre eux. Ils n'avaient pas le droit d'utiliser des prix monétaires et donc durent construisent un système très compliqué proche du troc. Ainsi les économistes soviétiques identifièrent au moins 80 intermédiaires d'échanges, de la vodka à l'huile de moteur en passant par les pneus de tracteurs.

Questions

1. La France est-elle une véritable économie de marché, pourquoi ?

2. Pourquoi la concurrence est-elle nécessaire au bon fonctionnement du marché ?